Journée mondiale de la contraception : ma grossesse, mon choix !

Journée mondiale de la contraception : ma grossesse, mon choix !

Saviez-vous que chaque année, plus de 40% des grossesses dans le monde ne sont pas planifiées, et près de la moitié d’entre elles aboutissent à un avortement ?

Le 26 septembre, la Journée Mondiale de la Contraception défend l’idée que chaque grossesse devrait être choisie.
 
En France, 92 % des femmes utilisent un moyen de contraception. Depuis la légalisation de la contraception en 1967, les méthodes médicales se sont diversifiées. Les solutions hormonales (œstrogènes et/ou progestatifs) sont proposées en comprimés, mais aussi en implant, en patch, en anneau vaginal, en injection… Les préservatifs masculins et féminins, le diaphragme et le stérilet -ou Dispositif Intra Utérin (DIU)- complètent l’offre. La « pilule du lendemain » lancée en 1999 représente une solution de secours en cas de défaut dans la contraception habituelle.
 
Un site de référence, https://www.choisirsacontraception.fr/ a été mis en place pour aider les femmes et les couples à s’informer et s’orienter dans les options disponibles.
 
La contraception en France : quelles évolutions aujourd’hui ? 


Classiquement, le préservatif est utilisé au début de la vie sexuelle, puis la pilule lorsqu’une vie de couple se met en place et enfin le DIU quand le nombre d’enfants désiré a été obtenu. Si la pilule reste la méthode de contraception la plus utilisée (1/3 des femmes), on observe depuis quelques années un « désamour », en particulier chez les vingtenaires, au profit du DIU, du préservatif et de l’implant. Ces évolutions font suite à la « crise de la pilule » de 2012, lorsque l’accent a été mis sur les risques d’accidents thrombo-emboliques veineux (obstruction d’une veine par un caillot sanguin) liés aux oestroprogestatifs.
 
Une consultation avec un généraliste, un gynécologue ou une sage-femme avant toute contraception est effectivement nécessaire pour toute prescription de pilule. Les oestroprogestatifs sont par exemple à écarter au profit d’autres méthodes en cas d’antécédent de maladie cardiovasculaire, de migraine ou de tabagisme important. Actuellement, les progestatifs représentent 30 % des prescriptions de contraception orale. Contrairement aux idées reçues, les femmes n’ont pas besoin d’attendre d’avoir eu des enfants pour se faire poser un DIU.
 
Sources :
A Framework for Action from the World Contraception Day (WCD) Coalition, 03/16
Santé Publique France : Baromètre santé 2016, contraception.
HAS : Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire, juillet 2019.
Deker M : Contraception en 2021– Quelles tendances ? Gynécologie et Obstétrique pratique (28/05/21) https://www.gynecologie-pratique.com/journal/article/005927-contraception-en-2021-quelles-tendances
Site Web « choisir sa contraception » : https://www.choisirsacontraception.fr/