L’accès à l’IVG, en pratique

L’accès à l’IVG, en pratique

Vous êtes enceinte, mais ne souhaitez pas poursuivre votre grossesse. Sachez que toute femme, et seule la femme concernée, peut demander une IVG, mais il faut respecter le délai maximum autorisé...

L’important est donc de ne pas tarder avant d’entreprendre les démarches.


En France, l’avortement peut être pratiqué jusqu’à la fin de la 14ème semaine de grossesse, soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles. Prenez rendez-vous avec un médecin ou à une sage-femme. Vous êtes mineure ? L’autorisation de vos parents est inutile, mais vous devez être accompagnée d’une personne majeure de votre choix.


Le choix de la méthode et le consentement


Lors de la première consultation, vous ferez la demande d’IVG au professionnel de santé, et vous recevrez des informations sur les méthodes (IVG instrumentale jusqu’à la 14ème semaine, médicamenteuse jusqu’à la 7ème semaine), les lieux où ils sont pratiqués et leurs possibles effets secondaires. Un entretien psychosocial, obligatoire pour les mineures, vous sera proposé. Vous pourrez prendre ou non un délai de réflexion pour consentir et décider avec le professionnel de la méthode d’IVG selon votre préférence et votre situation médicale. A savoir que tout médecin ou sage-femme n’est pas tenu à pratiquer l’IVG, mais en cas de refus, il doit vous orienter vers un professionnel de santé qui le fait et vous fournir une attestation mentionnant que vous avez déjà passé ces étapes préalables.


Une prise en charge à 100% pour toutes les femmes
 
Un avortement peut être réalisé dans un hôpital ou une clinique autorisée et dans certains centres de santé habilités. Les IVG médicamenteuses peuvent aussi être effectuées dans des centres de santé sexuelle, certains cabinets de ville (de gynécologues, médecins généralistes ou sage-femmes) et à domicile. Après la procédure, une consultation de suivi permettra de vérifier que votre grossesse a cessé et que vous allez bien. L’IVG et son suivi peut être en partie ou en totalité (pour les IVG médicamenteuses) réalisée en téléconsultation. L’ensemble des frais liés à l’IVG est remboursé à 100 % par l’Assurance Maladie pour toutes les femmes depuis 2021. Si vous n’avez droit à une couverture maladie, vous pouvez bénéficier du 100% uniquement en établissement hospitalier.
 
 
Source :
Ministère de la Santé et de la Prévention : Interruption volontaire de grossesse – Dossier-Guide, juillet 2022