L’activité physique en attendant bébé

L’activité physique en attendant bébé

De l’activité physique pendant la grossesse ? Mais oui : elle apporte d’importants bénéfices pour la santé et le bien-être de la future maman.

Si elle est bien adaptée et pas médicalement contre-indiquée, les risques sont très faibles. C’est parti !
 
Inutile de rester neuf mois dans son canapé de peur de compliquer sa grossesse ! Une activité physique modérée de 150 à 180 minutes réparties sur 3 jours par semaine, adaptée à l’état de santé, la condition physique et l’évolution de la grossesse, est au contraire recommandée. Elle améliore les capacités cardiorespiratoires et musculaires de la future maman, tout en diminuant les risques de prise de poids excessive, d’hypertension, de prééclampsie et de dépression. Elle soulage également les maux de dos et améliore la circulation veineuse, le sommeil et le transit.

Risques de l’activité physique pendant la grossesse : souvent, des idées reçues 
Attention, toute future maman devrait préalablement consulter le professionnel de santé qui la suit avant de chausser ses baskets. En effet, certaines situations contrindiquent l’activité physique (saignements vaginaux, rupture des membranes, béance du col…) ou nécessitent une évaluation des risques (hypertension, grossesse gémellaire, diabète mal contrôlé…). Cette précaution étant prise, l’activité physique n’augmente pas les risques de fausse couche, de prématurité ou de faible poids de naissance.

Si la future maman n’était pas physiquement active avant sa grossesse, elle peut par exemple faire de la marche, de la natation, de la gym douce, du yoga prénatal, du Pilates… Si elle était sportive et sauf avis contraire du médecin, elle peut poursuivre ses activités (à part la plongée, les sports d’impact ou à risque de chute) pendant les deux premiers trimestres, sans rechercher la performance. Au dernier trimestre, les activités conseillées aux femmes non sportives sont préférables.

Des sensations telles que fatigue intense, essoufflement anormal, évanouissement, perte d’équilibre, contractions utérines ou saignements pendant l’activité physique imposent l’arrêt de la pratique et une consultation sans délai.
 
Sources :
HAS : Prescription d’activité physique et sportive pendant la grossesse et en post-partum, juillet 2019
Ministère chargé des Sports : Je peux pratiquer des activités physiques et sportives pendant ma grossesse et après l’accouchement, octobre 2021