Mal des transports : prévenir pour voyager en toute sérénité

Mal des transports : prévenir pour voyager en toute sérénité

Malaise, vertiges, sueurs froides, nausées, vomissements… Le mal des transports gêne environ 30% de la population, à des degrés variables et au moins de temps en temps. Vous y êtes sujet(te) mais refusez qu’il vous gâche les vacances ?

Différentes solutions permettent de l’éviter ou de le limiter. 
 
Le mal des transports, ou cinétose, peut concerner tout un chacun, notamment dans les véhicules ayant un mouvement vertical comme les bateaux. Il provient d’une réaction de « panique » du cerveau face à des informations sensorielles contradictoires provenant des yeux, des organes de l’équilibre de l’oreille interne et de la position du corps. Plus rare en avion de ligne ou en train qu’en voiture ou en mer, le mal des transports atteint davantage les enfants de 2 à 12 ans. Une prédisposition génétique entre également en jeu.
 
Les médicaments contre le mal des transports
 
Il existe plusieurs médicaments disponibles en pharmacie sans ordonnance destinés à prévenir le mal des transports. Parmi eux, les antihistaminiques de 1ère génération, pris par voie orale 30 minutes à 2 heures avant le trajet selon la molécule, sont efficaces mais ne sont pas tous adaptés aux enfants et provoquent généralement de la somnolence. La scopolamine se présente sous forme de patch à coller derrière l’oreille plusieurs heures avant le voyage. Elle entraîne également de la somnolence, parfois des palpitations et sont contre-indiqués aux enfants de moins de 15 ans. D’autres médicaments sont également possibles, comme des antiémétiques : tous ayant des précautions d’emploi et des contre-indications à respecter, demandez conseil à votre pharmacien.
 
C’est parti ? Limitez les effets du mal des transports par les bons gestes
 

• Ménagez votre digestion : Ne faites pas un repas lourd, épicé ou alcoolisé avant le départ, mais ne soyez pas non plus à jeun depuis trop longtemps. Lors du dernier repas avant le déplacement, privilégiez la nourriture « sèche » et ne buvez pas de grandes quantités de liquide.
 

• Ménagez votre odorat : Evitez d’être soumis(e) à des odeurs fortes pendant le trajet (de nourriture, de tabac…). En voiture, ouvrez la fenêtre.
 

• Trouvez la bonne place et la bonne posture pour réduire le mouvement : sur le siège passager dans la voiture (pour les adultes), au milieu d’un bateau, à l’avant ou près des ailes de l’avion. Regardez loin devant vous et évitez de regarder vers le côté ou vers le bas, surtout pour lire (ou jouer à un jeu vidéo pour les enfants).
 

• Enfin, pendant le transport, accordez des pauses à votre cerveau. De temps en temps, fermez les yeux et respirez calmement en vous concentrant sur votre souffle. N’hésitez pas à dormir ou à vous distraire en bavardant. Faites des arrêts pendant les longs trajets pour vous dégourdir les jambes, boire un peu d’eau et respirer de l’air frais.
 
 
Sources :
NHS : Motion sickness (MAJ 11/09/20) https://www.nhs.uk/conditions/motion-sickness/
Vidal : Comment prévenir et traiter le mal des transports ? (MAJ 22/04/21) https://www.vidal.fr/maladies/estomac-intestins/mal-transports-cinetose.html
Quarck G, Denise P : Le mal des transports, La Lettre d’Oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale, n°11 298, mai-juin 2005