Prolapsus génital : et si on en parlait ?

N’hésitez pas à consulter : un traitement adapté permettra de vous soulager.
 
On parle de prolapsus génital quand certains organes du bas-ventre de la femme (vessie, utérus, rectum) ne restent pas à leur place et « descendent » du fait d’un relâchement des ligaments et des muscles du périnée. Ce phénomène est favorisé par l’âge, les grossesses multiples, les accouchements difficiles et d’autres situations de pression excessive sur le bas-ventre comme l’obésité, la constipation ou une toux chronique.  
 
Le prolapsus ne donne pas toujours de symptômes, mais il peut se manifester par une sensation de pesanteur, une gêne au niveau du vagin, des troubles urinaires ou encore des difficultés à retenir les selles. Dans certains cas de prolapsus utérin, la femme peut sentir son col de l’utérus poindre au niveau de la vulve.
 
Plusieurs solutions pour « remonter » les organes pelviens
 
Un simple examen gynécologique peut diagnostiquer un prolapsus génital. Son traitement associe plusieurs mesures, d’abord hygiéno-diététiques. Selon les cas, il peut s’agir de perte de poids, d’activité physique, d’alimentation riche en fibres pour traiter la constipation, etc. Un dispositif médical positionné au niveau du vagin pour corriger le prolapsus, appelé « pessaire », ainsi qu’une rééducation des muscles pelviens permettant de leur redonner du tonus, peuvent être proposés.  
 
Si ces traitements restent insuffisants, une chirurgie destinée à suturer des ligaments et muscles du bassin, à « remonter » les organes ou encore, chez les femmes plus âgées, à fermer le vagin, peut être envisagée. La meilleure solution est choisie avec la patiente en fonction de sa situation médicale, de son inconfort et de ses attentes.
 
 
Source :
HAS : Prolapsus génital de la femme - Des solutions pour le traiter, avril 2022

Mis en ligne le 28/07/2022